Cloche dite Julie Marie Louise
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > La Ronde
Vue d'ensemble.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Détail du décor : Christ en croix.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques
Historique
En 1868-1869, la municipalité de La Ronde, emmenée par le maire Pierre Roy, entreprend de doter le clocher, récemment construit avec l'église, d'une nouvelle cloche pour remplacer l'ancienne de 1778 (qui sera finalement conservée jusqu'en 1889). Trois fondeurs et deux horlogers sont sollicités, s'agissant également d'acheter une horloge. Ces différentes propositions ainsi que les hésitations de Pierre Roy, retardent la mise en oeuvre de l'opération. Dès août 1868, un premier devis est adressé par le fondeur Guillaume-Besson, d'Angers, associé à l'horloger Emile Girard, de Tiffauges (Vendée) ; une proposition concurrente arrive très vite du fondeur Hildebrand, de Paris, en lien avec l'horloger Dorléans-Strebet. Les négociations, âpres, penchent d'abord, en octobre, en faveur du fondeur Guillaume-Besson, puis échouent, mais Hildebrand décline et, en novembre, le conseil municipal se tourne alors vers le fondeur Jean-Baptiste Astier, de Nantes, pour un coût de 1550 francs hors accessoires (200 francs).
Le 17 janvier 1869, Pierre Roy informe Astier que la cloche devra peser "500 kg pesée nue, c'est-à-dire sans comprendre dans le poids, le battant ou tout autre accessoire, du métal de première qualité, composée exclusivement de cuivre pur et d'étain fin dans la proportion de 78 centièmes de cuivre et 22 centièmes d'étain ; et les accessoires de cette cloche se composent du mouton en fonte et de ses ferrures, du battant en fer forgé et tourné et de sa courroie, des coussinets articulés, du balancier en quart de roue et de la corde à sonner ayant une longueur de 18 mètres." Le coût global de l'opération est de 3440 francs. L'accord définitif est donné par Pierre Roy le 26 février. Le 12 avril, Astier l'informe que la cloche a été expédiée par chemin de fer, en direction de la gare de Mauzé-sur-Mignon où elle doit arriver le 17. Le 22, la commune lui confirme la bonne réception de la cloche. Celle-ci est finalement bénite le 11 juillet par Mgr Léon II Benoît Charles Thomas, supérieur du grand séminaire de La Rochelle, délégué par l'évêque. Le parrain est Louis Lange, président du conseil de fabrique, et la marraine Marie Julie Guiot, épouse du maire Pierre Roy.
En 2011, la cloche a été intégrée au carillon nouvellement constitué par la bénédiction de 5 nouvelles cloches.
Détail de l'historique
| Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle |
|---|---|
| Dates |
1869, porte la date |
| Auteurs |
Auteur :
Astier, fondeur de cloches (signature) |
| Lieux d'exécution |
lieu d'exécution |
Description
La cloche, ou bourdon, est suspendue par quatre anses fixées à un joug métallique, et actionnée par un volant relié à une corde. Cloche qui sonne le sol de l'octave 3.
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , La Ronde , place Jean-Guilloux
Milieu d'implantation: en village
Lieu-dit/quartier: Bourg
Cadastre: 2021 B 106